Visitez le Portugal en 12 jours : suivez les étapes de mon roadtrip au Portugal

Les plages du Portugal
Praia do Camilo, dans la région de l’Algarve

Le Portugal a véritablement été une découverte pour moi. Je ne pensais pas adorer autant. En louant une voiture, ça m’a permis de visiter différentes régions du pays. Le Sud et la côte Ouest sont dessinées de falaises à couper le souffle et les plages sont nombreuses et l’eau est cristalline. Le centre du Portugal est resté très historique, y a des châteaux partout et c’est vraiment agréable de circuler sur ses routes remplies de vignobles. Et quoi dire de la magnifique Lisbonne. Elle est colorée, délicieuse, charmante et j’y serais bien restées plusieurs jours.

Mon roadtrip au Portugal débute avec mon arrivée à Lisbonne

Je suis arrivée à Lisbonne au Portugal en fin de journée, ce qui était parfait parce que ça me donnait assez de temps pour m’installer dans mon auberge de jeunesse et de sortir pour visiter les alentours un peu. Le timing parfait. Je logeais au beau milieu du centre de la ville où tout se faisait à pied. J’avais 2 nuits de réservées au Goodmorning Solo Traveler Hostel de Lisbonne, où j’avais un lit dans un dortoir partagé. C’était une jolie auberge de jeunesse et j’ai même rencontré une québécoise qui travaillait là pour quelques mois. Y avait une grande cuisine et même une salle pour travailler, où la connexion internet .tait meilleure. J’ai assez bien dormi bien que c’était assez bruyant. Dans le salon principal, les jeunes avaient du fun pas mal. Quand on arrive, on nous offre un verre de sangria ou une bière. Pour un léger supplément, on peut participer aux repas et ça coûte trois fois rien. Sinon, les déjeuners sont inclus et ils sont fabuleux. Y avait pas mal de choix : yogourt, céréales, pains variés, gaufres, fruits, œufs brouillés, etc.

Jours 1 et 2 : À la découverte de la ville de Lisbonne

On marche beaucoup à Lisbonne au Portugal. C’est une ville très pentue, ça m’a fait pensé à San Francisco. On doit avoir de biens jolis mollets à force de vivre ici ! Et c’est toujours sur des dalles de céramiques, ça doit être glissant quand il pleut. D’ailleurs, je n’ai pas vu de soleil lors de mon séjour à Lisbonne. Mais la ville est jolie, y a beaucoup d’architecture mais c’est sale. Pas des cochonneries par terre parce que y a des poubelles partout et c’est ramassé. Mais tous les bâtiments sont sales, vieux et décolorés. Il y a plusieurs jolis parcs aussi, d’où on a une superbe vue d’en-haut.

Mes coups de coeur de Lisbonne

Quand je visite une ville, j’aime bien utiliser tous les moyens de transport offert. Ça m’amuse tout le temps. Alors évidement, j’ai pris l’un des fameux cable car de Lisbonne. Comme à San Francisco d’ailleurs. On se fait brasser là-dedans et comme c’est super populaire, vaut mieux entrer même s’il ne semble pas y avoir de place. Si on attend, on entrera jamais !

Ma première visite du matin a été pour la Tour de Bélem. J’avais lu qu’il valait mieux arriver tôt car c’est un des sites les plus touristique de la ville. J’ai vite compris pourquoi. Avec le Tage juste derrière, l’emplacement était parfait pour remplir son rôle de protecteur de la ville. On aurait dit un vrai château du Moyen Âge, avec des donjons pour les pas gentils. Pour monter en-haut de la tour, c’est chacun son tour puisqu’on ne pouvait pas être 2 en même temps. Un bel escalier en colimaçon, tout de marbre. Avec 93 marches, je les ai compté !

J’ai ensuite marché jusqu’au Miradouro do Padrao dos Descobrimentos. Une grosse sculpture en mémoire des navires portugais qui partaient a la découverte du monde. Presque juste en face se trouvait l’un des plus beau bâtiment de la ville de Lisbonne : Le monastère des Hiéronymites, construit en 1500. Très populaire, y avait environ 1h00 d’attente pour y entrer. Mais ça valait l’attente car c’était un gros wow ! J’y connais pas grand chose à l’architecture mais je dirais que c’était du néogothique. C’est le type d’architecture que je préfère.

Je suis ensuite descendue au MAAT, le musée sur l’électricité. Je n’y suis pas entrée mais j’ai marché sur sa structure en forme d’œuf. Très dur à décrire. Et sur toit, le vent était fou. Mais on voyait super bien le pont du 25 avril. C’est son nom. Il ressemble beaucoup au Golden Gate, à San Francisco. Il est rouge mais plus foncé. Je ne sais pas lequel est le plus long. Je suis allée le visiter d’ailleurs. Ils appellent ça  »L’expérience du Pilier 7 », parce qu’on grimpe jusqu’à ce pilier et on voit les voitures passer juste sous nous. On reste sur une plaque de verre, suspendu dans le vide. C’était un peu freakant !

J’ai pris un bus et je me suis arrêté à la fameuse Pink Street, où y a des parapluies d’accrochés au ciel. Ensuite, j’ai chercher comment me rendre au Panthéon Nacional. C’est là que j’ai pris le fameux tramway tout en bois. Le Panthéon est vraiment très beau et il est situé juste à côté du Miradouro de Santa Lucia, d’où l’on a une vue magnifique sur toute la ville et le fleuve du Tage. J’ai pu relaxer un peu. J’étais morte de fatigue mais en chemin vers mon auberge de jeunesse, je me suis arrêté à l’élévator de Santa Justa. Construit en 1900, il fonctionnait à l’époque à l’aide d’une machine à vapeur. J’avais l’intention de le visiter et de monter jusqu’en-haut mais au bout de 15 minutes d’attente, j’ai réalisé que ça n’avançait pas. Je me suis tannée et je suis partie. J’ai revu l’Arche d’Augusta et la statut de cheval, c’était si joli avec le soleil qui se couchait. C’était l’heure de rentrer pour moi aussi, j’avais de la difficulté à mettre un pied devant l’autre !

Mon truc : Faites comme moi et achetez la LisboaCard. Différents forfaits sont offerts et vous n’aurez pas à vous souciez du coût des transports. Plusieurs frais d’entrées sont également inclus. Ça vaut vraiment la peine !

Jour 3 : Louer une voiture à Lisbonne et partir en roadtrip

Puisque mon intention était de prendre l’autoroute aussitôt ma voiture en main, j’avais décidé de la louer à partir du kiosque près de l’aéroport. Y avait beaucoup de monde en attente si bien que ça a prit 1h00, avant que je sois moi-même servie. J’avais une Fiat 500. C’était pas l’amour fou mais j’avais la clim au moins. Fait cocasse : j’ai tellement les jambes courtes que même le banc avancé, j’avais le siège qui m’irritait sans arrêt le derrière des genoux, J’avais environ 300km à faire et comme je préférais éviter les routes à péages, j’en avais pour plus de 4h00 à rouler pour descendre dans le Sud du Portugal.

Voiture de location

En route sur la côte Ouest du Portugal, au Sud de Lisbonne

Ça roule vite ici, même quand on est pas sur une autoroute. Mais c’est fantastique, y a pas de stop ni de lumière de circulation nul part. Et les routes sont belles, c’est tout un autre monde quand on compare aux routes du Québec. Au bout de 2h00, je me suis arrêté pour prendre une pause et admirer le paysage. J’étais rendue à Vila Nova de Milfontes. J’ai stationné ma voiture juste en face de Praia da Franquia. La plage était FAN-TAS-TI-QUE ! Enfin je voyais le soleil, l’eau, je sentais la chaleur ! J’ai marché un peu et je suis allée jusqu’à Praia do Farol. En-bas des marches en bois, il y avait des centaines de totem, construits par les visiteurs. C’était tellement joli !

J’ai poursuivi ma route jusqu’à Odeceixe, environ 1h00 plus loin. Y avait de belles plages ici aussi et je voulais les voire. J’ai pu me stationner sur la route d’où plusieurs voitures attendaient eux-aussi. Face à moi se trouvait Praia das Adegas, avec une falaise du côté gauche. En marchant un peu, on pouvait se rendre jusqu’au Rio Seixe, d’où l’eau entrait par la mer. La couleur qu’avait l’eau, à cause du mélange eau salée/eau douce était incroyable. Y avait 2 planchistes qui faisaient du SUP sur la petite rivière qui se rendait jusqu’au milieu des terre, d’où je venais de passer en voiture.

Jours 3 et 4 : Visite de l’Algarve et ses falaises de roc

J’arrive enfin à Lagos, dans la région de l’Algarve, au Sud du Portugal. C’est un quartier assez touristique, on y retrouve même une énorme épicerie, qu’on appelle l’Intermarché. Dans les rues, tout le monde se promène avec une planche de surf ou un tapis de yoga. Je profite des dernières heures d’ensoleillement pour aller marcher sur les falaises et voir la vue de l’océan. Quel endroit de fou!! Juste au bout de Lagos, y a un phare. De là, on peut aller à droite ou à gauche et marcher sur des sentiers de bois. Y en a vraiment PARTOUT. Et ce qui est cool, c’est qu’on a le droit de passer par dessus la clôture pour marcher directement sur les falaises. Par contre, y a des pancartes partout pour nous rappeler le danger car les roches peuvent dégringoler.

J’ai fait presque tous les sentiers et lorsque le soleil descendait derrière les rochers, j’ai pris les 228 marches et je suis descendue à la Praia Camilo. C’était un vrai paradis ! Les plages étaient pratiquement vide et le courant de la mer me semblait fort. Y avait de belles vagues, j’aurais aimé avoir plus de temps pour me coucher dans le sable un moment.

Les falaises et les grottes de Benagil

À mon premier matin à Lagos, j’étais censée partir en kayak pour visiter les grottes de Benagil. Mais puisque le vent était trop fort, la balade avait été annulée la veille. J’ai donc pris plus mon temps pour visiter les alentours et les autres jolies plages du coin. J’ai repris la voiture ensuite pour me rendre à Benagil, car je voulais quand même voir la plage. C’était ma première journée pas trop occupée, pas question que je me pogne le beigne.

À Bénagil, je me suis réservé un tour de bateau finalement. Je voulais absolument les voir ces grottes-là. J’ai adoré, ça vraiment valu la peine. Pour la moitié du prix de la balade en kayak, j’en ai vu probablement plus. Et c’est vrai que ça brassait pas mal, j’aurais pas trippé autant en kayak. Bref, on est allé jusqu’au fameux trou des grottes de Benagil, celui qu’on voit sur toutes les cartes postales. On s’est arrêté à 8 caves différentes, dont celle qui ressemble à un éléphant. Quand on retourne vers la plage, c’est trop crampant. Le gars met le gaz à fond et fonce directement vers la partie rocheuse et vers la plage. C’est le sable qui l’arrête. Je sais pas à combien ça va, mais ça va vite, ça se peut pas lol. Tout le monde cri et rit en même temps, faut voir le vidéo !

De retour sur la route pour la phase 2 de mon roadtrip

Après avoir passé un certain temps sur la plage, j’ai dû reprendre la voiture. Les routes non-payantes sont de vrais serpents. C’est malade à quel point ça vire serré à gauche pis à droite toute le temps. J’avais mal à la cuisse à force de devoir downshifter sans arrêt. Y a rien de comparable chez nous au Québec. Donc, au bout d’environ 1h00, j’ai décidé de prendre l’autoroute. J’étais rendue à Ourique. J’ai pris une mini-pause sur le mirador en-haut de la colline pour faire un live à mon chum. Tout autour de moi, y avait des bougainvilliers qui grimpaient et tombaient de partout. Je l’ai « google-lensé », j’ai pas deviné la fleur moi-même lol.

Sur la route, je voulais tout le temps m’arrêter car les paysages étaient tellement beau. Pendant longtemps, j’ai croisé des oliviers et des cerisiers à pu finir. Y avait aussi des rangées infinies de raisins. J’aimerais bien connaître le vin et l’apprécier car j’aurais pu en déguster dans le coin c’est sûr et certain, il y avait des annonces partout.

Jours 5 et 6 : J’arrive à Évora, la cité romaine

Je pensais visiter la ville de Évora plus que ce que j’ai fait. Mais je pense que j’ai eu le Covid exactement à ce moment-là. Je n’aurai jamais de preuve puisque je n’ai pas fait de test mais si c’était pas ça, disons que j’ai été assez malade ! Bref, j’ai fait le tour du centre historique de Évora à la marche. Je me suis d’abord rendue à la chapelle des os. Carrément une chapelle construite à même des os humains. O n dit qu’à cause de l’épidémie de peste du Portugal, il y avait tellement de mort que les cimetières débordaient !

Un peu plus loin, j’ai vu le temple de Diana de Évora, un temple romain. Comme c’est la première fois que j’en voyais un, j’étais ben impressionnée. Je suppose que c’est pas comme l’acropole mais bon. Il date quand même de l’an 50!! Après avoir été marcher sur le mirador pour voir la ville d’en-haut, je me suis mise à mal feeler. J’ai quand même poursuivit ma visite avec la cathédrale de Évora. Ça c’était majestueux!! Malheureusement, on ne la voyait pas de loin, même sur la route, comme d’autres villes. Elle nous apparaît juste une fois arrivées dessus. Le plus beau, c’est qu’on pouvait monter sur les toits et voir l’ensemble de la ville. Mais c’était super venteux et moi j’allais de plus en plus mal. J’avais l’impression de tomber dans les limbes!

Je ressentais une genre de grande fatigue générale. J’avais 2 autres endroits à visiter sur ma liste mais j’ai préféré retourner à l’auto pour me reposer. J’ai trouvé un grand stationnement près de l’aqueduc romain. Normalement, j’y serais allée à pied mais là, je n’y arrivais pas. J’ai pris quelques photos et je suis allée me coucher dans l’auto. Malgré les fenêtres ouvertes, la chaleur était épouvantable. Je n’ai jamais réussis à dormir et j’ai commencé à avoir des raideurs qui n’en finissaient plus. J’ai donc changé mes plans. Au lieu d’aller à Monsanto comme prévu, avec près de 3h25 de route, j’ai décider de me rendre directement à Tomar. C’était plus raisonnable, car c’était 2h15 de route.

Jour 7 : Un imprévu dans mon roadtrip, je m’arrête à Tomar

J’avais déjà listé quelques endroits à visiter dans la ville de Tomar. Quand j’avais bâti mon itinéraire de roadtrip pour le Portugal, je l’avais mis sur ma liste initiale. Je savais donc que j’irais au Castelo de Tomar et juste à côté, à même la citadelle, y avait le Convento de Cristo. C’était une mini route en pierre et très en pente. On pouvait pas manquer l’endroit, y avait des gens déguisés et on entendait la musique plus haut.

Arrivée au château, on est éblouis. C’est un vrai château comme dans les films médiévaux mais il est pas mal magané. Le cloître était plus beau à Lisbonne mais la chapelle, avec les peintures du Christ était vraiment belle. La cité aurait été bâtie au 13e siècles sous l’ordre des Templiers. Après ma visite du château et du couvent, j’ai descendue les marches en pierre et je suis arrivée dans la ruelles de la ville, c’était super charmant. J’ai décidé de m’arrêter à un café où ils ont des crêpes avec de la crème glacée Italienne. La mienne sera aux fraises, miam miam…

Dernier arrêt avant de reprendre la route : je veux voir l’aqueduc romain. C’était gigantesque, le plus gros que je voyais jusqu’à maintenant. Mais y sont fous ces romains ! J’en ai fait un mini bout. Et j’ai détesté ça, lol.

Aqueduc de Tomar
On voit très bien le réservoir où l’eau circulait et juste à droite, le minuscule passage pour marcher. C’était terrifiant !

Jour 8 : Arrêt suivant sur mon roadtrip : Aveiro au Portugal

Je suis arrivée à Aveiro en début de soirée. Très joli comme endroit, je comprends pourquoi ça devient de plus en plus populaire auprès des touristes. Ça me faisait penser à Amsterdam, avec des canaux partout. À Aveiro, y a 2 côtés. Le premier, de ce côté-ci des canaux, y a la ville, les restos, les pubs, les boutiques. Et de l’autre, y a les plages et la mer. J’ai donc passé la soirée à visiter le côté ville. Les trippeux de la ville de Quebec vont adorer Aveiro, c’est très touristique. Mais y avait rien à voir de vraiment wow à date. Pas pour toute la route que je me suis tapée. C’est pour ça que le lendemain j’irai plutôt du côté plages.

J’ai passé cette 2e journée à Aveiro du côté des plages. J’avais besoin de repos et j’avais envie de voir la mer. J’ai donc marché un peu dans les dunes de d sables mais comme le vent poussait le sable sur les trottoirs de bois, j’ai vite dû m’arrêter car ma cheville ne trippait pas sur l’expérience. Avec ma liseuse en main, je me suis trouvé un beau spot tranquille (y a pas un chat, les plages sont presque vides) et j’ai pris une heure de repos. Ça m’a fait du bien.

Pour en apprendre plus sur Aveiro, je vous recommande mon article complet : La ville de Aveiro au Portugal : des plages à perte de vue

Jour 9 : Obidos et son château médiéval

J’étais sur la route en direction du Sud vers Sintra quand j’ai aperçu le château de Obidos. J’en avais manqué plusieurs fois parce que je passais trop vite et je ne pouvais pas m’arrêter à la dernière minute. Alors quand j’ai vu celui-là, j’e n’ai pas hésité une seconde. J’ai ralenti et je suis sortie de l’autoroute. C’est ça le gros avantage de voyager en voiture de location, tu peux t’arrêter quand tu veux, sans déranger personne.

D’en-bas, j’essayais de voir de quelle manière je pourrais aller voir le château, sans avoir à tout visiter ou marcher dans les ruelles jusqu’en haut. Mais finalement, j’ai réalisé que le château se situait à l’intérieur de l’enceinte qui entourait la ville., comme ce qu’on a l’habitude de voir quand il y a des châteaux. J’ai donc longé le mur avec l’auto. C’était pas large mais j’ai suivi les autos qui étaient stationnées tout au long et je me suis rendue en-haut.

Chateau de Obidos au Portugal

J’étais éblouis par ce que je voyais. Ça faisait vraiment médiéval, ils avaient même recréé un truc en bois, qui ressemblait à une catapulte, ou je sais pas quoi!! Je suis juste restée 10 minutes au total, le temps de voir le château principal. Je voulais retourner sur la route pour ne pas arriver à Sintra trop tard. Une grosse journée m’attendait le lendemain.

Jours 9 et 10 : Pour voir encore plus de châteaux, arrêtez-vous à Sintra

Sintra c’est un gros wow, ça va valoir la peine que je dédie un article juste pour cette ville. C’est petit mais sincèrement joli. Je comprends pourquoi c’est populaire auprès des touristes, y a tout pour plaire. Par contre, se stationner, c’est pas évident. Y a une rue principale qui fait le tour du village. Le reste sont des ruelles très pentues qu’on fait à pied. À mon arrivée, j’ai juste le temps de souper un plat de pâte puis je retourne à ma chambre. J’ai réservé au plus bel endroit de Sintra je pense. Mes 2 nuits au Charm Inn Sintra ont été plus que parfaites. Une chambre très vaste, au look vintage médiéval, avec tout le confort souhaité. Je veux préparer ma journée du lendemain où j’ai choisi plusieurs châteaux à visiter. Les rues sont tellement en pente que je me demande si je devrais faire tout le chemin à pied dans la montagne, ou prendre un tuk-tuk jusqu’en-haut de la montagne. Y a qu’à Sintra qu’on peut voir des tuk-tuk au Portugal, car les rues sont hyper étroites et les voitures ne passent pas.

Le premier matin, je pars vite vers la montagne pour aller voir mon premier château, le Pena Palace. J’avais décidé de m’y rendre à pied, de mon hébergement. Quelle mauvaise idée ça été !!… C’était juste 45 minutes de marche, mais dans une pente pas possible. J’en ai sué ma vie, croyez-moi. Ça me faisait forcer de la mâchoire, moi qui ai déjà des douleurs chroniques! Par chance, j’avais déjà acheté mes billets d’entrées par internet, donc une étape de moins. Et surtout, un line-up de moins à faire. Quand on arrive au Palais de Pena, on est estomaqué. C’est carrément fou, les couleurs, l’architecture, un vrai château de conte de fée! Après ma visite, je suis ensuite retournée dans la montagne pour emprunter le sentier qui menait au château des Maures, environ 30 minutes plus loin. Beaucoup plus vieux celui-là, datant du 12e siècle, c’était un VRAI château de l’époque médiévale. Avec tout ce qui le définit : l’immense muraille, les tours, les drapeaux l’identifiant, c’était spectaculaire !

Le 2e matin, j’ai encore une grosse journée à l’horaire. Je commence par le parc et le palais de Montserrate, car il est situé un peu à l’extérieur de la ville. Je dois prendre ma voiture et c’est parfait parce que la 2e partie de cette journée sera consacrée aux falaises de la côte Ouest, où j’ai l’intention d’aller relaxer un peu. Plus petit comme palais, il abritait y a encore peu des familles importantes de la région. Lors de mon passage, 2 femmes travaillaient à la restauration de l’une des arches du palais. J’aurais aimé leur poser toutes mes questions, mais le portugais, c’est pas aussi facile que l’espagnol alors je me suis gardé une petite gêne. Sur le terrain du palais, il y avait d’énormes chênes-lièges (C’est le nom de l’arbre). Avant même de vérifier le nom sur internet, je me doutais que ces arbres étaient en liège parce que ça touchait le liège !!! (Phrase stupide mais trop vraie).

Pour ceux et celles qui me connaisse, vous savez que j’écris aussi pour le blog des Voyageuses du Québec depuis presque 4 ans. Avec les filles, on créé des diaporamas pour présenter des lieux d’intérêts sous un format différent. Si vous avez envie de voir quelques belles images des différents châteaux, cliquez sur mon lien : Les châteaux de Sintra au Portugal.

Pour réserver votre visite à l’un des magnifiques châteaux de Sintra, cliquez ici : Les parcs de Sintra (site en anglais seulement).

Du haut du sommet du château des Maures, à Sintra, on voit toute la vallée… un moment de grâce!

Jour 11 : Les falaises de la Côte Ouest et ses plages

En sortant de la ville de Sintra, on longe pendant un certain temps le parc national. Environ 30 minutes de route plus tard, j’arrivais à Praia da Adraga. Super plage où je me suis arrêté pour prendre un peu de soleil encore une fois. Prise entre 2 murs de roches, cette plage avait des vagues assez grosses pour être appréciée des surfeurs. J’en ai vu aucun pourtant. Et l’eau était si claire, on aurait vraiment dit qu’elle était translucide. Et y avait du sable à perte de vue, des bouts de plage plus privés où on pouvait faire semblant d’être seul au monde. J’ai mis les orteils à l’eau… 2 fois. C’est le maximum que j’ai tenté, l’eau étant glacée.

Le top 1 de ma liste : un arrêt à Praia da Ursa

J’ai poursuivi ma route encore un peu parce que mon but ultime ce jour-là, c’était de me rendre à Praia de Ursa. Pas facile par contre. J’avais beau avoir mis un point sur ma carte, s’y rendre n’allait pas être de tout repos. Situé un peu au nord de Cabo de Roca, il faut parcourir les sentiers à peine balisé pour voir ce bout de paradis. J’ai stationné mon auto sur un terrain gazonné, où il y en avait déjà quelques unes. Puis j’ai marché, j’ai gravit le sentier à flanc de falaise, avec une vue incroyable sur l’océan. C’était spectaculaire! Pour se rendre à Praia da Ursa, il faut connaître un peu le chemin. J’avais lu avant mon départ et je suivais les points sur mon Maps.me. Il faut s’armer de patience mais surtout de courage. Plus j’avançais, plus je me rendais compte que je devais passer des rochers. Grimper, descendre, grimper, descendre… !! Un moment donné, aurait fallu que j’utilise la corde installée dans le roc pour descendre plus bas et continuer mon chemin. C’est là que je me suis dis stop. C’était assez pour moi.

De là-haut, j’avais une vue directe sur Praia da Ursa. Une plage déserte, des pics de roches qui sortent de l’eau, des vagues frappant chacun d’eux. Des falaises et encore des falaises qui se jettent dans l’océan. Un bout de terrain resté sauvage. D’où j’étais, je voyais les gens passer le cap de roche avec la corde, d’un bord et de l’autre. Il leur restait au moins 40 minutes de marche pour arriver tout en-bas. Avec ma cheville, c’était trop dangereux. Je me suis assise par terre et j’ai regardé la face des gens qui découvraient ce passage obligé. Et d’où j’étais, la vue était tellement à couper le souffle que je ne m’imaginais même pas avoir une meilleure vue nul part ailleurs. J’étais comblée et satisfaite. Rien ne pourrais jamais battre ce que j’avais devant moi à ce moment précis.

Alors j’ai simplement profité du moment. J’ai médité un peu. J’ai décris dans ma tête chaque centimètre de ce que je voyais, pour ne jamais l’oublier. Dieu fait des endroits comme ça et on se demande pourquoi. En même temps, on sait qu’on est privilégié parce que le sentier que j’avais parcouru pour me rendre jusque là avait été accidenté, en pente et escarpé. Avec le muscle du mollet gauche que je m’étais claqué le matin même, j’en avais suffisamment fait. Et je n’ai eu aucun regret!! Beaucoup de voyageurs ajoutent Praia da Ursa sur leur liste d’envie. Mais peu s’y rendent, peu arrivent à voir ce que j’ai vu. Alors je me considérais très chanceuse. Il faut combattre ses peurs et se pousser quand on veut saisir l’incroyable!

OM SHANTI OM

Dernier arrêt du jour : Cabo de Roca et Cascais

À peine quelques minutes plus tard sur la route, j’ai fait un court arrêt à Cabo de Roca. Le phare qui se trouve à la pointe de la terre attirait mon oeil. Difficile de résister et quand on a une voiture,. on arrête où on veut!

Cascais c’est une très jolie ville en fait et plus grande que je pensais. J’ai vu un McDo, un Burger King et un Pizza Hut… du jamais vu lors de mon roadtrip au Portugal jusqu’à maintenant!! De belles rues claires, animées et colorées. Ça me faisait penser à Magog ou Tremblant sur le bord de l’eau. Il y avait aussi plusieurs jolies boutiques où normalement, j’aurais bien aimé entrer et dépenser. Mais je me suis retenu. La grandeur de mon sac à dos m’empêche de dépenser plus que nécessaire, ce qui est une bonne chose en soi. Et en voyage, ça coûte déjà assez cher de même, vaut mieux ne pas se lâcher lousse. J’ai donc déambulé dans les rues, profité du soleil qui se couchait et j’ai pris une bonne crème glacée. J’avais seulement 30 minutes de route à faire avant d’arriver à Lisbonne, pour passer ma dernière nuit avant mon retour à la maison.

Jour 12 : Retour à Lisbonne

J’avais décidé de passer ma dernière nuit à Lisbonne, mais dans un autre quartier. De l’autre côté du Tage, dans le quartier de l’Almada. J’aime profiter de chaque endroit d’une ville et d’un pays. Et puisque j’avais une voiture, c’était l’occasion de découvrir un autre coin de la ville. L’auberge de jeunesse était plutôt ordinaire, un peu comme toutes les autres que j’avais réservé avec la chaîne HI. Pas cher, mais pas le gros luxe non plus. Par contre, la fille qui partageait la chambre avec moi avait une vie surprenante!! On a jasé longtemps le soir avant de dormir.

Une rencontre qui fait réfléchir

Nadia est algérienne mais elle vit depuis quelques années en Ukraine. Elle n’était pas toujours d’accord avec les lois algériennes et leur manière de vivre, c’est pourquoi, elle avait déménagé en Ukraine pour y trouver un travail. Malheureusement, à cause de la guerre, elle a dû fuir et depuis, elle se déplace constamment de pays en pays. Puisque certains endroits demandent un visa et parfois ils l’accordaient pour 1 mois seulement, Nadia doit déménager sans arrêté. Et selon ce qu’elle me racontait, vivre avec un passeport algérien semble super compliqué. Les préjugés sont partout.

Lorsqu’elle était encore en Ukraine, elle a fait la rencontre d’un autre algérien. Ils ont vécu ensemble et ils ont même dû le cacher à leur propres parents. Après plusieurs mois, ils ont décidé de se marier en Algérie, avec leurs familles. Tout ça, c’était avant que la guerre ne se déclare. Suite aux célébrations, Nadia est retournée à leur appartement en Ukraine alors que son mari demeurait quelques semaines de plus en Algérie, pour profiter un peu de sa famille. Malheureusement, la guerre a éclaté en Ukraine alors que Nadia était là-bas, seule. Elle a donc dû fuir en tant que  »réfugié de guerre ». Par contre, puisque son mari était toujours en Algérie lorsque la guerre a éclaté, il n’a pas pu avoir son visa de  »réfugié de guerre », qui lui permettait de fuir le pays. Pour l’avoir, il a été obligé de retourner en Ukraine et y vivre un certain temps, au beau milieu des explosions.

Le plus triste je trouve, c’est qu’ils se sont perdus de vue immédiatement après leur mariage et ne se sont pas revu depuis. Nadia me disait que ça faisait plus de 6 mois. Ils communiquent chaque jour par internet, mais c’est tout. Ils ne sont jamais dans le même pays, dans le même fuseau horaire. Nadia travaille comme professeur de français pour de jeunes enfants ukrainiens. C’est une école privée et heureusement, elle réussit à poursuivre son travail même à distance, peu importe le pays dans lequel elle se trouve. Quand je me suis levée ce matin-là, à Lisbonne, elle parlait à ses 4 enfants, situés en Ukraine et leur donnait des leçons de français. C’était beau à voir, ils étaient tous si mignons à l’écouter. C’était comme si la guerre n’existait pas! Mais vous savez le meilleur? Le soir de mon départ, alors que j’attendais à l’aéroport, Nadia et son mari s’étaient enfin retrouvé. Il avait pris la route la veille, de Bruxelles en Belgique et venait d’arriver au Portugal. Ainsi commençait leur nouvelle vie. Une histoire qui finit merveilleusement bien!

Le Portugal

Un roadtrip de découvertes

Le Portugal a véritablement été une découverte pour moi. Je ne pensais pas adorer autant. En louant une voiture, ça m’a permis de visiter différentes régions du pays.

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8 Comments

    1. Je vous le souhaite, le Portugal est un pays vraiment agréable à visiter et en louant une voiture, vous serez libre de circuler où bon vous semble. Bon futur voyage!

  1. Wowww tout un voyage que je projette de faire a l automne, combien t as vouter en tout ce voyage, avion, hôtel, bouffe etc… Merci !

    1. Merci pour votre beau commentaire Nicole. Puisque j’organise tous mes voyages de A à Z, j’arrive à sauver pas mal d’argent quand je me compare aux autres. Et pour celui-ci, ça m’a coûté 2250$. J’utilise une application pour comptabiliser toutes mes dépenses alors ce montant est le total de tout tout. Le vol était 463$, c’était pas cher! La location d’auto ma coûté 350$ et les hébergements 525$.Le reste était des dépenses d’activité, les repas, l’essence, etc. Pour 12 jours de voyages, c’est très peu car tout coûte cher au Portugal. Mais je n’ai aucun regret, c’est un pays magnifique!!

      1. Bonjour Sandra, très intéressant de te lire… Remarques et détails pertinents. J’aimerais bien aller au Portugal en 2024 et j’ai lu ton parcours avec grand intérêt et ça va m’aider pour planifier mon budget! Merci.

        1. Oui le Portugal est en effet magnifique. Si jamais tu as des questions précises, n’hésite pas. Organiser un voyage fait toujours parti des plaisirs du voyage à mon avis.

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