Retraite de yoga à San Marcos La Laguna au Guatemala
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Je fais du yoga depuis quelques années déjà et j’adore ça. Mais ça n’a pas toujours été le cas. Quelques années après mon accident d’escalade, j’avais voulu essayer, me disant que ça me ferait du bien, que ça me détendrait. Mais j’avais trouvé ça beaucoup trop relax. Ça ne correspondait pas à ma vie et mes besoins à ce moment-là. Même si je ne pouvais plus faire d’activités physiques et énergiques comme avant à cause de ma cheville blessée, dans ma tête, j’avais encore besoin que ça bouge. Alors ça a pris des années pour que je refasse l’essai du yoga. Et cette fois, ça été un coup de coeur. Et je n’ai jamais arrêté depuis.
Si bien que cet été, quand je pensais au prochain voyage à faire, je réfléchissais aux activités à y inclure. Je n’avais qu’une semaine à organiser et j’étais déjà fatiguée. Mentalement surtout. Habituellement l’été, j’ai de l’énergie. Mais pas cette fois. C’est là que j’ai eu l’idée de regarder pour une retraite de yoga. J’ai fouillé sur internet et je suis heureusement tombée sur le site bookyogaretreats. Ils proposent différents endroits dans le monde, pour tous les styles de yoga. C’était parfait pour moi. J’ai donc choisi le YogaForest sur le Lac Atitlan au Guatemala.
Situé à San Marcos La Laguna pour être plus précise, c’est un site enchanteur caché dans la forêt, à flanc de falaise face au Lac Atitlan. Plusieurs options s’offraient à moi et puisque je n’allais être au Guatemala que pour une semaine, j’ai choisi la retraite de 4 jours. Mon forfait incluait l’hébergement, les repas, les sessions de méditation et de yoga 2 fois par jour. C’était plus que parfait et je n’avais rien à organiser pour cette portion du voyage.
Mon arrivée au Guatemala
À mon arrivée au Guatemala, je suis partie directement de l’aéroport vers la ville d’Antigua où j’avais un transport de réservé pour m’amener au Lac Atitlan, situé plus à l’Ouest du pays. De Antigua, on a prit la route au Nord du lac et on est passé par Santa Clara, puis on a fait un arrêt à San Marcos pour laisser des gens. Y avait de la construction, des accidents et des manifestants sur les routes, ça nous a retardé. Au lieu du 2h30 estimé, ça nous a prit 4h20, pour les 160km à parcourir. Ça zigzaguait pas mal.
Avant ma retraite de yoga, j’avais 2 nuits à passer à San Pedro La Laguna. J’y ai passé 2 belles journées à parcourir les rues puis j’ai pris le ferry local pour traverser le lac jusqu’à San Marcos La Laguna. Environ 30 minutes à faire, puisqu’on s’est arrêté au village de San Juan et San Pablo en passant. Les villages sont minuscules ici, mais super jolis et surtout colorés.
Les ferry locaux sont des chaloupes à 2 moteurs avec un toit qui recouvre les rangées de sièges. Environ 30 personnes entrent, toutes cordées les uns sur les autres. Ça m’a coûté 25Q, soit 1,50$. La vue sur les volcans nous entourant était tellement belle que j’avais du plaisir à regarder par le trou et prendre des photos.
Traversée du Lac Atitlan pour arriver à San Marcos La Laguna
Une fois sur terre, j’ai traversé la rue en face de moi pour me diriger vers le Circle Café, point de rencontre où l’escorte du YogaForest devait venir me chercher pour monter dans la montagne. J’avais mon sac sur le dos et il faisait chaud, alors j’ai pas niaisé dans les boutiques. Mais on voit vite que c’est très TRÈS hippie ici. Tout le monde est habillé de laine et en mou. Les cheveux en bataille et sans sous-vêtement apparemment. Des bijoux, des piercings et des tattoos partout. J’avais l’air de pas fiter dutout avec mes vêtements classiques. Si au moins je n’avais pas fait couper mes cheveux rouge longs et déglingués, j’aurais déjà eu ça qui aurait fité plus, ha ha ha.
Arrivée à San Marcos La Laguna
Le Circle Café est le point de rencontre pour monter au YogaForest. C’est un café super connu à San Marcos La Laguna. J’ai pris une pâtisserie pleine de fruits (qui était délicieuse en passant), et un smoothie aux fraises et ananas (encore). J’étais arrivée avec 1h d’avance, alors je ne m’en faisais pas. Mais au bout d’une heure, le temps avait passé et il n’y avait toujours personne à ma rencontre. J’ai commencé à m’inquiéter au bout de 20 minutes. J’ai demandé au comptoir et la jeune femme m’a dit qu’ils étaient toujours là à 13h00. Alors j’ai encore attendu.. J’ai écris au YogaForest à 13h40 voyant que personne ne venait et voyant que j’étais la seule à attendre. J’ai dû insister beaucoup avec la fille du café pour qu’elle m’aide. Elle ne parlait pas un mot anglais mais elle a fini par accepter de téléphoner pour moi. 20 minutes plus tard quelqu’un arrivait enfin.
Mon sac sur le dos, j’ai suivi le gars alors qu’il marchait plutôt vite. De peine et de misère, moi derrière, alourdie de mes sacs, je pompais comme une asthmatique qui fume!! Le chemin était dans le bois et c’était à peine visible. C’est pour cette raison que le YogaForest offre toujours l’escorte pour venir nous chercher pour notre retraite de yoga.
Mon arrivée au YogaForest où je ferai ma retraite de yoga
On a fini par arriver au bout de 20 minutes environ. Des tonnes d’escaliers taillés dans la roche, super à pic. Mais une fois arrivée sur leur site, on fait wow! Y a des fleurs partout, c’est tellement coloré. On m’a accueilli et on m’a dit d’attendre, le temps qu’on me serve un jus de betterave, sensé me décontaminer (selon ce que j’ai lu plus tard). On m’a fait attendre un peu puis on m’a expliqué les règles à suivre, donc la principale :
»Chez YogaForest, on remet à la forêt ce qu’elle nous a donné, sans rien détruire »
Donc on ne tue rien, absolument rien (vous savez que je parle des araignées). Et on ne demande pas d’aide à personne. Ce qu’on vit ici fait partie de l’expérience. On est ici pour vivre quelque chose, changer, travailler sur soit, à la recherche de quelque chose etc. La propriétaire s’est empressée de me dire que oui, des araignées y en avait c’est sûr et certain et j’en trouverais. Des scorpions aussi. Faut vivre avec, le pire qui peut arriver c’est une sensation de petite piqûre. Oh boy…
Le site du YogaForest de San Marcos La Laguna
Le site où je ferai ma retraite de yoga est vraiment, mais VRAIMENT beau. C’est naturel, coloré, décoré de simplicité. Y a des fleurs partout, c’est complètement fou. C’est comme vivre dans un jardin. La douche est ouverte sur la nature, personne ne peut voir mais nous oui. Y a des vignes à l’intérieur, la lumière naturelle, l’eau chaude quand elle a eu le temps de chauffer avec le soleil, sinon elle est froide, comme le matin.
La salle de bain est suspendue dans les arbres, et elle aussi a une grande ouverture sur la forêt. On voit les volcans, c’est pas croyable! Et le lavabo, tout en verre, est suspendu dans le vide, dans le trou. C’est dur de ne pas être extase devant tant de beauté. La toilette elle-même est un trou d’où l’on peut jeter le papier compostable. On ajoute 2 pelletés de ripe après notre pipi, pour mieux aider à la biodégradation. Et mieux encore, on peut faire pipi n’importe où dans les jardins puisque les plantent adorent ça. C’était même écrit sur un panneau dans la toilette !
Les hébergements de la retraite de yoga
Pour dormir, j’avais ma petite cabine à moi toute seule. Elle était si jolie ! Il y avait un beau grand lit double bien douillet, de grosses couvertures de laine car c’est froid la nuit. Et humide puisqu’on ne peut pas faire de feu. Dans ma cabine, il y avait aussi un petit lit simple à gauche plein de gros coussins pour s’asseoir et lire. Des tablettes un peu partout. Tout ça, avec des fenêtres partout. Couchée dans mon lit, je vois le lac Atitlan et les volcans, c’est malade!! Il y avait même une petite lumière et mon internet fonctionnait. On m’avait dit que l’électricité ne se rendait pas aux chambres et qu’il n’y avait pas internet dans la montagne. Alors j’étais bien heureuse. Je me sentais moins seule. Ce n’était pas une vraie retraite fermée de yoga mais ça faisait mon affaire comme première expérience.
La première chose que j’ai fait, j’ai installé mon filet à moustiques. Maintenant que je suis de retour chez moi, je me dis que j’aurais pu attendre, question de prendre des photos sans ce foutu filet à bibittes. Mais ma phobie des araignées a pris toute la place ce soir-là. Et pas question que je laisse mes choses sans protection. Alors j’ai monté une maison sur mon lit, avec tout mon stock à l’intérieur.
Les repas offerts du YogaForest au Guatemala
Après avoir défait mes bagages, je me suis installée à l’accueil où il y avait plusieurs fauteuils et matelas sur le sol. Rapidement, on m’a apporté le souper. C’était délicieux et j’ai eu droit à une énorme portion !! Ce soir-là, j’ai mangé de la lasagne végé, un potage savoureux et j’avais même une salade. Le thé et les tisanes sont inclues et on peut se servir à n’importe quel moment.
Le soir dans la montagne, le soleil se couche rapidement et il fait très noir. Autour de moi les gens parlaient doucement, question de respecter le silence des autres. Plusieurs prenaient des notes dans un cahier. En retraite de yoga, on nous suggère beaucoup d’écrire sur nos ressentis. Parmi les personnes présentes, certaines personnes repartaient sans souper et c’est là que j’ai appris qu’on pouvait participer aux cours de yoga ou n’importe quelle activités sur place. Au calendrier affiché, on offre toutes sortes d’ateliers, allant de la cérémonie du cacao à la danse du feu, en passant par les massages ou traitements holistiques. Pour ma part, j’ai préféré retourner à ma mini-maison afin de me coucher tôt pour être en forme le lendemain matin pour ma première séance de méditation.
Ma première nuit chez YogaForest
De retour à ma maison, j’ai tout de suite fermé la lumière principale afin de ne pas avoir à me relever et je suis entrée dans ma cabane en filet. C’était pas parfait car elle »poffait » de partout. Mais au moins, rien n’aurait pu entrer. J’avais pas beaucoup de place parce que tout mon stock était avec moi. Mais tant pis, je me suis couché tôt. J’avais rien de plus à faire anyway. Ma frontale éteinte, il s’est mis à faire noir comme chez le loup (expression québécoise). J’entendais tous les sons de la nuit. Au lieu de me faire peur, j’adorais ça, c’était relaxant !
Les matins en retraite de yoga
Je me suis levée le matin avec le chant des oiseaux. Il faisait beau, un simple nuage au-dessus du volcan face à moi. Mon filet ne m’avait pas vraiment incommodé J’avais pas d’araignée dans face au moins. À 7h30 débutait la session de méditation. Je me suis donc rendu dans la grande salle principale, celle face au Lac Atitlan. Déjà je me disais WOW, mais c’est donc ben beau ici. Face à moi s’étendaient une longue chaîne de volcans. Notre monde est si fragile !
Faire de la méditation chez YogaForest
Nous étions 5 personnes à participer à la séance de méditation. Notre prof(e), Robin Kempe, une australienne s’est présentée. Une douce dame gentille et souriante comme tout. La séance était en anglais bien sûr. C’était pas super facile pour moi de suivre ses paroles et de me concentrer en même temps. Je devais parfois traduire et oups, on était déjà ailleurs. Mais j’ai adoré ça. Je ne médite pas à la maison hélas, j’en suis incapable, malgré tout le bien que ça me ferait. Je dois être guidée, j’ai besoin de focusser mon esprit quelque part.
Faire du yoga chez YogaForest
Suite à la méditation, on avait une séance de Hatha Yoga de 1h30. On était plus nombreux cette fois, environ 10. Dans la salle, Robin a ouvert les grandes portes face au lac Atitlan, pour faire entrer le soleil qui se levait et nous réchauffait. C’était relaxant et revigorant en même temps! Une chance que je connaissais déjà la majorité des postures car j’aurais trouvé ça difficile de suivre. Je connais le nom de certaines posture mais en français, même certaines en sanskrit. Mais pas en anglais, lol. J’avais jamais pensé à ça. Et la prof n’expliquait pas nécessairement chacune des postures. Ça allait vite. Mais ça été chouette, j’ai bien aimé et j’ai vraiment apprécié la séance de 1h30. On a fait des exercices de pranayama (respiration), des étirements, des torsions, des exercices d’équilibre, des postures renversées et quelques salutations au soleil. Un véritable bonheur pour mon coeur et mon âme !
À la sortie de la salle, notre petit-déjeuner nous attendait. Une crêpe aux bananes, des fruits, des oeufs, un mix de je sais pas quoi qui était vert avec du chia. C’était délicieux, je mangerais la même chose chaque matin !
Visite du village de San Marcos La Laguna au Guatemala
De retour à ma maison, j’hésitais entre rester ici et lire ou bien descendre au village et visiter un peu. C’était une vraie torture car je savais que je devrais prendre du temps pour me reposer et profiter du principe de la retraite de yoga. Mais en même temps, le temps passe si vite. Quand aurais-je l’opportunité de visiter San Marcos sinon? J’ai donc choisis donc la balade au village.
Je réussis à descendre de la montagne moi-même. J’essayais de porter attention à certains détails pour le retour car le chemin n’était pas clairement indiqué partout. Je le répète, on est dans la forêt, y a des arbres partout. Pour descendre, ça prend environ 15 minutes, c’est assez direct. Dans le village, j’ai marché et j’ai probablement parcouru la majorité des rues. Je n’ai pas pris le temps de m’arrêter et prendre un café quelque part. C’est presqu’un crime car y avait de jolis cafés végans partout autour de moi. Mais je voulais tout voir et tout faire en même temps. Une chance que j’étais seule, je n’ai pas eu à batailler avec ça au moins.
Le Cerro Tzankujil du Lac Atitlan
Je suis allée au parc naturel de Cerro Tzankujil. C’est un petit parc où les touriste doivent payer 5Q l’entrée. À un certain endroit y a une plateforme d’où l’on peut sauter dans le lac. On peut d’ailleurs sauter d’à peu près partout aussi, car on est sur un cap rocheux et le lac est juste là sous nos pieds. Il paraît que San Marcos est l’un des seuls endroits où il est possible de se baigner en sécurité car le lac est pollué. J’ai plutôt fait le tour du parc et je suis allée jusqu’au Mirador prendre quelques photos. On a vue sur San Juan de là.
Pas facile de remonter jusqu’au YogaForest
Descendre du site du YogaForest dans la montagne n’avait pas été trop difficile mais remonter… oh boy… Je me suis perdue 2 fois. Rien de grave mais quand même. Y avait des jonctions de sentiers partout, pas d’affiche qui annonce le chemin. C’était pas évident car on se retrouve à passer dans la cours des gens et la plupart du temps on est dans le bois. J’avais beau m’être mis en tête certains points précis, un gros arbre ici, une clôture en métal là, je me suis quand même mêlée un peu. Mais j’y suis arrivée. Et j’ai regrimpé les 104 marches à pic qui mènent au site.
De retour, j’ai fait ma session de yoga de l’après-midi. C’était du Yin Yoga cette fois. J’ai adoré. J’avais oublié que j’aimais vraiment ce type de yoga, je devrais en faire plus. J’ai ensuite pris ma douche dans la douche format nature. L’eau était chaude et ça a fait du bien!! J’ai ensuite soupé et lu un peu dans la salle principale avec tout le monde. Comme je ne parlais avec personne, je suis retournée à ma cabane dans les bois.
Ma rencontre avec ce que je déteste le plus au monde
Arrivée devant ma maison, que vois-je à la fenêtre? Oui…. Une estie de grosse tabarnak d’araignée à marde. Jamais vu d’aussi grosses avant…. J’étais figée, je savais plus quoi faire. Je suis restée là longtemps à »ne-pas-la-regarder ». J’ai tenté de cogner à la fenêtre avec mon selfie stick pour voir si elle bougeait. Je voulais savoir si elle était à l’extérieur ou à l’intérieur de MA MAISON. Devinez où elle était? Dans ma maison bien sûr…. Lentement, j’ai dévié pour aller à la porte, sur l’autre côté. Et là, une autre près de l’autre fenêtre. Moins grosse (mais quand même fucking grosse). Là, j’étais pas contente. Je pouvais pas pleurer. Si je laissais l’émotion venir, je perdais tout contrôle et je savais qu’ici, je ne recevrais pas d’aide. C’était donc entre elle et moi.
J’ai finis par rentrer en dedans. Debout au beau milieu du tapis, je réfléchissais à ce que je pouvais faire. Mon filet était là mais crime, j’avais peur moi. Je devais monter sur mon lit (et il était vraiment haut, pourquoi faire des lits si haut hein?). C’est là que j’ai vu qu’il y en avait une autre. J’étais rendu à 3. Là, j’étais debout au milieu du plancher et je fixais le côté du lit sur lequel je devais grimper. Là où madame l’araignée #3 était. Calvaire, quessé j’ai fait pour mériter ça… Je pouvais rien faire, j’étais pas pour dormir ailleurs!! Mais comment la faire partir de là. Je savais bien que j’étais pas censé tuer rien. Mais honnêtement, je m’en foutais, je voulais juste qu’elle sacre son camp.
Après 15 minutes d’hésitation à rien faire en plein milieu du plancher, à fixer le lit et à me dire « je peux pas embarquer sur lit si elle reste là, elle me bloque le passage ». Je décide de prendre mon selfie stick pour la pousser par terre et (oui j’avoue) la tuer d’un bon coup de pied. Mais ciboire…. elle se pousse SOUS le lit! Là je capote parce que sous le lit, y a les couvertures et les draps qui sont attachés. Elle peut passer en-dessous et venir me rejoindre dans le lit… je sais, j’étais en plein délire paranoïaque. Ça se pouvait pas mais croyez-moi, ça roulait en crime dans ma tête! J’ai donc regardé sous le lit et bien sûr je ne la voyais pas. Elle était pas fluo quand même…
Et ta nuit avec les araignées, comment c’était ?
J’ai finis par sauter sur le lit en vitesse et j’ai coincé tous les trous avec mon stock. Y a rien qui rentrerait icitte à soir. Mais pour dormir, j’avais pas de place. Et il était hors de question que je dorme dans les couvertes. Je préférais geler de froid, tant pis, je dormirai en boule. Je lis un peu et je finis par m’endormir.
Oui j’ai eu froid toute la nuit, je ne pouvais me couvrir que de mon foulard. Tsé!! À 6h00 j’en pouvais plus j’avais trop envie de pisser. Je suis sortie de mon trou et j’ai rien vu. Mais j’ai pas cherché non plus. C’est à ce moment là que j’ai décidé que j’avais pas assez dormi et que je laisserais faire la méditation de ce matin. En me rendormant, j’ai aussi manqué le yoga. Tant pis. Au moins, j’ai dormi un peu.
Mes derniers moment à la retraite de yoga
Mon 2e petit-déjeuner était délicieux encore une fois. Mais j’ai pas pu tout manger, car pour une fois, j’ai jasé avec quelqu’un!! Je lui ai raconté ma soirée de la veille et il riait. C’est là qu’il m’a raconté la sienne et c’est comme ça que j’ai appris que lui avait vu un scorpion dans l’allée sur la terrasse. On est en vraie nature ici !
La détente totale suite à la retraite de yoga au Guatemala
Sincèrement, j’ai adoré ces quelques jours passé en retraite au YogaForest, Je suis restée surtout seule, j’ai de la difficulté à m’intégrer et la barrière de la langue me cause parfois certains soucis. Mais j’avais mon livre et j’ai écris beaucoup. La nourriture était délicieuse et j’ai aimé le principe de manger local. Chez YogaForest, l’équipe présente est la même depuis plusieurs années. Les cuisinières, les hommes à tout faire et les femmes de ménage sont des guatémaltèques et ils reçoivent tous un salaire décent. Et les profs, ils viennent de partout dans le monde, ça fait une belle diversité où l’inclusion est une valeur importante. Si vous avez quelques jours de disponibles, n’hésitez pas à tenter l’expérience. Non seulement ça fait du bien au corps, mais encore plus à l’esprit !
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