Une escale à Tokyo au Japon, dans le quartier de Shibuya

Se rendre en Asie du Sud-Est, avec une escale à Tokyo

Quand j’ai organisé mon voyage pour aller en Asie du Sud-Est, je savais que j’aurais plusieurs escales à faire, dont une à Tokyo. Je trouvais ça ben cool, car ce type d’escale me permet souvent de visiter un peu le centre-ville. Pour ce voyage-ci, mon escale à Tokyo était de 20 heures. Alors je vous le dis tout de suite, ne forgez pas VOTRE opinion sur ce que je dis de la ville de Tokyo, j’y ai été moins de 24 heures. Mais j’ai quand même un opinion. Évidemment. J’ai toujours un opinion hahaha! Alors commençons par mon arrivée aux douanes.

Comment ça se passe les douanes à Tokyo ?

C’est spécial de passer les douanes à Tokyo. D’un côté, c’est technologique accoté, parce que y a des scanners pour un tas d’affaires. J’ai dû remplir un profil sur l’application Visit Japan 72 heures avant mon arrivée. J’avais 3 codes barres à la fin. J’ai donc pu by-passer plusieurs contrôles manuels. Y avait un méchant line-up pour ceux qui ne l’avaient pas fait. Et un peu partout avant la sortie, y a des points de contrôle où ils prennent ta photo et scan ta température. On niaise pas ici avec le Covid. Le Japon prend la chose encore très au sérieux. Dépendamment de ton profil (habitant au Japon, visiteur qui ne fait que transiter, visiteur qui débarque au Japon, etc, tu dois parfois garder ton masque, d’autre fois l’enlever parce qu’ils prennent une photo. Et moi, puisque je débarquais pour dormir une nuit, j’ai fait prendre mes empreintes au complet, avec la main, avec tous les doigts, juste les pouces. etc. Pire que la prison lol.

D’un autre côté, malgré toute cette technologie, y avait un peu partout des papiers collés aux murs avec des directives différentes. Et chaque fois, y avait un monsieur pour t’indiquer où passer, quel code barre montrer, etc. Ça me donnait l’impression que l’utilisation de l’application Visit Japan était assez récente…

À Tokyo, il n’y a pas qu’un seul aéroport international

Parlons-en des aéroports de Tokyo. C’est quoi le rapport de faire atterrir un avion à l’aéroport A et de le faire repartir de l’aéroport B? Ben c’est comme ça que ça devait se passer pour mon escale à Tokyo. J’arrivais par l’aéroport International de Narita (à 76 km du centre-ville de Tokyo), puis je redécollais le lendemain de l’aéroport International de Haneda (à 20km du centre-ville de Tokyo). Presque tous les vols que j’ai regardé avait une escale du genre à Tokyo. Et c’est pas rare. J’ai rencontré des québécois au retour et ils me disaient que leurs 2 escales à Tokyo étaient comme ça, même celle où ils n’avaient que 5 heures entre leurs 2 vols. Moi au moins, mon escale à Tokyo pour mon retour au Canada se passait à Narita seulement (l’atterrissage et le décollage). Et comme le coup de la vie est élevé à Tokyo, ça fait chier de devoir débourser pour prendre plusieurs trains et métro, alors qu’on pourrait tellement dépenser notre argent ailleurs. Alors on a beau dire que c’est amusant de découvrir une ville à coup d’escale, là, c’était moins trippant.

Aéroports de Narita et Haneda à Tokyo

Aéroport International de Narita, Tokyo

De Narita à downtown Tokyo, c’est presque 1h30 de train. Et c’est 30$. J’aurais voulu prendre un TGV mais quand on sort du terminal à l’aéroport pour prendre un des nombreux transport en commun, tu te retrouves dans un autre monde. C’est GI-GAN-TES-QUE. Et japonais… évidemment. Donc tu t’obstines pas longtemps quand le gars à qui tu parles te dis de prendre « ce-train-là-en-prenant-cette-ligne-là ». Et une fois que tu arrives à destination (la mienne étant la préfecture de Shibuya – je sais pas pourquoi on dit pas quartier simplement), tu sors n’importe où, le but étant de trouver une sortie justement. Tu suis le monde mais pas trop quand même. Ça marche vite. Et Shibuya c’est comme Time Square. La gare est située entre le 5e sous-sol et et les boutiques des tours environnantes. Donc faut juste que tu réussisses à sortir de là.

Aéroport International de Haneda, Tokyo

J’étais arrivée à Tokyo par Narita mais je devais repartir par Haneda. De mon auberge de jeunesse, je pouvais me rendre à la gare de Ebisu à pieds. Je l’avais choisis pour ça. Une fois dans la gare, j’ai aucune idée de où me rendre. J’ai pas de wifi donc je dois me débrouiller. Je comprends rien à la machine, même si y a l’option anglais. Faut quand même savoir dans quelle direction on veut aller. J’ai demandé de l’aide et par chance, le gars avait une tite bebelle accrochée à son cou pour traduire ses paroles presqu’instantanément (en anglais). Il a pris le ticket pour moi et je savais que j’avais à sortir un moment donné pour changer de ligne. J’avais pas retenu le nom de la sortie. Pas facile le japonais!

Rendu dans le train, j’ai spotté quelqu’un avec une valise, je l’ai donc suivi pas à pas. Une chance, parce que j’aurais jamais pu trouver mon chemin. Y a pas de « petite » gare à Tokyo!! Évidemment je finis par perdre le gars à la valise mais à force de marcher dans tous les sens, je finis par en voir d’autres. Je me réfère à eux et je ris par en-dedans. C’est capotant comment c’est grand!! Y a des annonces partout, des écrans, des papiers collés aux planchers… Sérieux, je suis crampée derrière mon masque (les masques sont encore obligatoire presque partout à Tokyo). On fini par embarquer, et je m’installe entre 2 monsieur qui vont travailler. C’est toute une aventure prendre le train au Japon ! Bref, 40 minutes de route plus tard et j’arrive enfin à l’aéroport International de Haneda, qui se trouve dans le village de Kawasaki. Trop cool, j’avais jamais pensé que ma marque de moto préférée pouvait être le nom d’une ville en réalité.

Une escale de 20 heures à Tokyo

En gros, une escale de 20 heures à Tokyo quand ça inclut la nuit, c’est très vite passé. Aussitôt sortie de la gare de Shibuya par laquelle je suis arrivée, j’ai immédiatement pensé que j’étais à Times Square, New York! Mais en japonais, lol. Y a des gratte-ciels partout, de la musique, des lumières qui flashent de la gauche et de la droite. C’est très vivant et coloré mais ça reste une grosse ville, c’est tout. Et je veux pas blesser personne par ce commentaire. C’est pas négatif du tout. J’ai été dépaysée au max, car j’arrivais pas à lire rien. Ni les menus, ni les pancartes, ni les routes de train ou l’horaire du métro, ni mes factures et ni comment me connecter sur le wifi. Rien. Nada. Fuck all. Et ça, c’est dépaysant en cibole.

Mais quand tu arrives à Tokyo pour une escale seulement, de soir, et que tu dois déjà repartir le lendemain matin, c’est difficile de focusser sur autre chose que le centre de la ville. J’aurais aimé visiter autre chose. Moi qui suis une amoureuse des temples, je n’ai pas pu en profiter. Et il pleuvait en plus. À 2 degrés dehors quand il pleut en plus, t’as pas de fun tant que ça. Moi qui adore faire de la photo, j’avais beaucoup d’attente envers la ville de Tokyo. Et particulièrement ce quartier : Shibuya. Et quand il pleut, les tokyoïtes ne portent pas des imperméables, ils portent des parapluies. Alors à ma grandeur gigantesque (je mesure 5 pieds ben juste), je rasais me faire crever un œil aux 2 pas, car je ne voyais rien d’autre que des parapluies. Difficile de voir les fameux gratte-ciels! Faut dire que j’avais aussi 16 heures de vol derrière la cravate. J’étais crevée. Y a 15 ans, j’aurais veillé toute la nuit pour marcher et m’attaquer aux splendeurs de Tokyo. J’aurais eu mon vrai appareil photo, pas mon cellulaire. J’aurais eu une cheville qui toughait des kilomètres… Mais je suis rendu vieille, difficile, critique et paresseuse (j’entends déjà vos commentaires et je suis crampée).

J’en suis pas à ma première escale pour une nuit seulement et j’ai souvent eu l’occasion de visiter le centre de la ville en question. C’est pourquoi je continue à réserver mes vols ainsi. Alors, comme à mon habitude, j’avais prévu voir plusieurs endroits différents à voir en escale à Tokyo. J’avais mis plusieurs points à voir sur ma carte, aux alentours de mon hébergement, sachant que je pourrais faire le tout à pied. Mais arrivée à mon auberge de jeunesse, j’ai tout balancé, j’ai pris ma douche et je me suis couchée. Moi qui voulais aller voir le chien Hachikō. Vous savez? Le chien dans le film Hachi? Celui où on braille notre vie quand le chien va chercher son maître chaque jour à la gare, malgré qu’il soit mort depuis des années? Ben c’est une histoire vraie. Le chien a sa propre statue et elle était située à 2 pas de la station Shibuya, celle-là même par laquelle j’arrivais après mon atterrissage à l’aéroport de Narita.

Mon coup de coeur de Tokyo

Pour vrai, J’étais enchantée de devoir arrêter à Tokyo pour mon escale. J’avais même choisi volontairement l’escale qui me ferait dormir là, tant qu’à devoir changer d’aéroport! J’étais fascinée par les milliers de pancartes annonçant je sais pas quoi. Des millions et des millions de pancartes de toutes les couleurs partout, tout le temps. Des papiers collés pour dire je sais pas quoi. J’avais du fun à tout prendre en photo, sans rien comprendre. Mais vous allez rire de mon coup de coeur… les toilettes!! Oh my god, les toilettes!! C’est MON coup de coeur de Tokyo. Je vous l’avais dit que j’en parlerais dans mon article hahaha. Je vais même y consacrer tout un paragraphe tellement le sujet en vaut la peine (faut me voir crampée là).

Les toilettes de Tokyo sont hallucinantes!! À chacune de celle où j’ai été (aéroports, gares, hébergement), j’étais impressionnée par la technologie du bol mais aussi par l’offre de « ce que tu peux faire dans une toilette ». Tout est là : tu peux installer ton bébé le temps de faire ton truc, tu peux déposer ton cell sur la tite tablette, tu peux rentrer avec ton gros pac sac parce que la porte est immense et elle plie en deux. T’as toujours de la place, déjà, ça, c’est un miracle. Et LA toilette elle-même : tu peux choisir ton type de flushage, fort ou moins fort. Tu peux utiliser la version bidet, encore là, avec des forces différentes et un angle différent. Tu peux utiliser le push-push à côté pour la nettoyer avant et surtout, elle chauffe!!! Personnellement, moi ça m’a jeté à terre. Paraît que Mike Ward s’en ai fait venir une justement pour ces raisons. Et je le comprends. Toutes ces fonctionnalités c’est bien sûr à part toutes celles que je n’ai pas pu déchiffrer sur la barre de commandes. Ils appellent ça  »L’expérience Toto ». Sont fous ces japonais!

Où dormir lors d’une escale à Tokyo ?

Parlons maintenant de mon hébergement. Je dormais au Do-C Ebisu. J’ai vu récemment un reportage sur les japonais qui meurt de fatigue (pour vrai) à force de trop travailler. Y paraît que c’est un phénomène typique au Japon et particulièrement à Tokyo. Le pays a donc créé des moyens pour les aider à se reposer et décrocher. Y a maintenant plusieurs endroits où les japonais peuvent se reposer sur l’heure du midi mettons, entre 2 contrats. Des lits, des mini cabines, où ils peuvent piquer un somme le temps de se remettre d’aplomb. Ben je crois que le Do-C Ebisu en était un! Un minuscule hébergement coincé entre 2 tours, avec environ 600 pieds seulement par étage. C’est 2 rangées de cabines style « frigidaire sur le côté ». Un petit matelas, un oreiller (en billes de bambou, super pas confortable), une tablette, un système d’éclairage et ventilation et voilà. Tu te couches pis tu dors. Tu peux rien faire d’autre anyway. Tes bagages? Tu les places dans la petite pièce en rentrant, sur l’un des étages. T’as droit aussi à un casier qui barre. Les douches sont au dernier étage. Pourquoi je dis que c’est pas juste une auberge de jeunesse, un peu comme celle en Islande, avec les cabines hyper hi-tech? Parce qu’ici à Tokyo, y avait pas de cuisine ou de salle à manger. La salle commune mesurait 20pi2 et y avait 3 bancs seulement. Parce qu’ils te donnent un sac en arrivant, contenant une serviette de bain, des pantoufles, un pyjama et une brosse à dents.

« Ça veut dire, tu entres, tu te laves, tu dors pis tu crisses ton camp. »

On a pas investi sur la déco. Ce sont des murs en plywood pas peinturés. Les directives à suivre sont peintes sur les murs directement. Les planchers sont restés en béton, celui d’il y a 15 ans peut-être. Alors voilà. C’est un concept pratique, pas cher (35$/nuit) et ça fait la job!!

En résumé, est-ce que ça vaut la peine de faire une escale à Tokyo ?

Oui. Malgré mes commentaires assez neutres, je le referais. Parce que Tokyo, c’est Tokyo! Malgré la pluie, malgré le froid, malgré la lourdeur de mon sac à dos et la fatigue dans mes jambes, je passais mon temps à me dire  »wow, je suis à Tokyo ». À part le fait de devoir changer d’aéroport entre 2 vols, il faut voir Tokyo. Ne soyez pas déprimés par mon article. Je connais plein de gens qui adorent Tokyo et je suis certaine qu’avoir eu plus de 24 heures, j’aurais adoré. Alors je suis consciente qu’on ne peux pas fonder une opinion sur seulement 20 heure d’escale. C’est donc normal de ne pas avoir ressentis le gros wow auquel je m’attendais. Mais je reviendrai c’est certain. Le Japon est un endroit extrêmement attirant. Ça fait des années que je voulais venir et je saisirai une meilleure opportunité un jour qui me permettra de rester au pays pour en voir plus. Pour cette courte expérience, je dis quand même Arigatō !

J’ai eu le sentiment que les Tokyoïtes aimaient beaucoup la bouffe des machines !

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One Comment

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