Explorer les différents quartiers de la ville de Guayaquil en Équateur
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Sachez que la ville de Guayaquil n’est pas la capitale de l’Équateur. Il s’agit de Quito, située à plusieurs heures au nord du pays. Mais c’est quand même la 2e plus grande ville et c’est surtout l’un des 2 points de départ pour se rendre aux îles Galapagos, situées au beau milieu de l’océan Pacifique.
Guayaquil est une ville portuaire et touristique. Sur la promenade Simón Bolívar, qui longe le Río Guayas, on y trouve plusieurs boutiques et restaurants. Les trottoirs sont immenses et c’est vraiment un endroit joli où se balader. Y a de beaux sites ombragés et en marchant, je suis même tombée sur une immense iguane. Ça commençait bien mon voyage, j’étais là pour voir des animaux !
Mon arrivée à l’aéroport de Guayaquil
On est encore en période de fin de pandémie et aussitôt que je sors de l’avion, je dois passer au jury « montre ta preuve de vaccin ». Y a carrément une longue table avec des infirmières toutes cordées qui vérifient nos papiers. Aussitôt les douanes passées, je décide de prendre un taxi pour me rendre à mon hébergement. C’est pas tellement loin si bien qu’à 6$ US, ça vaut même pas la peine de s’obstiner!! Et il est déjà tard, j’ai aucune envie de niaiser. J’ai 2 nuits de réservées à l’auberge de jeunesse Manso Boutique Guesthouse de la ville de Guayaquil en Équateur. Je trouve l’endroit un peu ordinaire au premier regard. C’est sur 4 étages et les chambres sont minuscules. Y a 3 petits lits dans la mienne et je décide de prendre le lit qui est situé à la mezzanine, question d’avoir un peu plus d’intimité. La salle de bain est partagée mais pour 11$ US la nuit, on ferme sa gueule. Anyway, je suis trop fatiguée pour faire quoi que ce soit. J’ai visité la mini cuisine locale où un gars se cuisinait du poulet avec de la lime. Ça sentait bon mais c’était tellement crade ! J’ai utilisé mon stéripen pour me préparer de l’eau pour le lendemain puis, je suis allée faire dodo.
Mon premier matin à Guayaquil en Équateur
Je me suis levée tôt et j’ai fait le tour de la place. Y avait une jolie table sur le balcon face à la rue principale et le rio Guayas, le principal court d’eau de la ville de Guayaquil, mais hélas, elle était prise. J’ai donc pris mon petit déjeuner à l’intérieur. Petit déjeuner inclus et bien complet d’ailleurs. Je suis pas restée trop longtemps, j’avais hâte de visiter les alentours. Comme à mon habitude, j’avais listée les quelques endroits que je voulais voir sur mon application Maps.Me. Et le soleil était là, j’avais hâte qu’il fasse son effet sur ma peau !
À l’assaut des rues de Guayaquil : le Malecón 2000
Mon auberge de jeunesse est peut-être ordinaire au look, mais elle est extraordinairement bien située. Et pas chère en plus ! Aussitôt sortie, je n’ai eu qu’à traverser la rue pour arriver sur la promenade Simón Bolívar. On appelle ce tronçon le Malecón 2000, puisqu’en l’an 2000, de gros travaux de restauration ont eu lieu pour revitaliser la promenade. On y trouve maintenant de nombreux sites touristiques en plus des magnifiques bâtiments historiques. Long de 2.5km, c’est un passage obligé lors d’un voyage en Équateur, quand on passe par la ville de Guayaquil à mon avis.
Je décide de commencer ma visite du Malecón 2000 en me dirigeant vers le sud. Mon but c’est de me rendre au parc Seminario parce que je veux voir la cathédrale juste en face mais surtout, la colonie d’iguanes qui y vit. Je suis folle de joie quand j’arrive parce que je me disais que les écrits devaient être exagérés quand on mentionnait qu’il y avait plusieurs iguanes. Mais c’était tout à fait le cas, y en avait des centaines ! Et pas que des petites… C’était fabuleux et le mieux, c’est que le parc n’est pas un endroit fermé. La clôture qui entoure le parc est en fer forgé et n’empêche aucunement les reptiles de passer. C’était trop cool, on pouvait les approcher, elle se laissaient même flatter!! Y avait des gardes qui surveillaient ceux qui exagéraient. Les iguanes elles, viennent et partent quand elles veulent, c’est trop cool !
De retour sur le Malecón 2000, y avait des gens qui installaient un immense arbre de Noël. Le centre de Guayaquil va être super beau quand ce sera tout illuminé. En marchant, je me suis arrêté à un kiosque de cellulaire où je me suis trouvé une carte SIM. 10$ pour 30 jours et 5G, c’est pas cher. Je me suis arrêté dans un petit café qui s’appelle Sweet & Coffee. C’est une chaîne ici, un peu du genre Starbucks. J’ai donc avec moi un beau cupcake Red Velvet et un Frappucino Dulce de leche…. DÉ-LI-CIEUX.
Un incontournable de la ville de Guayaquil en Équateur : la colline de Santa Ana dans le quartier de Las Peñas
De retour sur la promenade, je suis partie de l’autre côté, en me dirigeant vers le quartier de Las Peñas de Guayaquil. Pour s’y rendre, on a le choix entre marcher sur la rue ou bien traverser le petit parc d’attraction où se trouve la grande roue de La Perla. Bien sûr, je choisi le parc. C’est facile de savoir si on est arrivé, car on voit les marches numérotées. C’est là que débute la colline de Santa Ana. Tout au long de mon ascension, je vois que les escaliers sont bordés de cafés et de galeries d’art qui mènent tout droit à la colline de Santa Ana, sur laquelle s’élèvent un phare ainsi que la chapelle de Santa Ana, et qui offre une vue sur la ville.
J’ai grimpé les 444 marches pour aller voir le phare tout en haut. La vue à 360 degrés était magnifique. Tout autour de la colline se tenaient les anciens canons de l’époque 1600. Ils ont même reconstitué un bateau et une grande toile pour relater les faits de l’époque. Y avait un arbre de fou. Je sais pas ce que c’était mais je l’ai pris en photo. Il était géant mais surtout il était vert, son écorce était douce et vieille. Il devait être là à l’époque déjà car il y avait des chaînes de prises dans son tronc. Après avoir pris quelques photos du gardien qui dormait sur un banc de la chapelle, je suis redescendue tranquillement. C’était vraiment très chaud en-haut.
De Santa Ana, prendre le téléphérique pour se rendre à l’île de Santay
De retour à la base de la colline de Santa Ana, j’ai pris le téléphérique pour me rendre d’abord à Duran, puis de là, à l’île de Santay, toujours considéré dans le Centre de Guayaquil. Malheureusement, le pont qui nous permet de marcher jusqu’à l’île de Santay était fermé pour réparation. Je suis donc restée à Duran. Restée c’est un bien grand mot car j’ai eu le temps de m’acheter des empanadas et je suis retournée prendre le téléphérique. Sérieusement, y avait rien à faire à Duran. On aurait dit un minuscule parc d’amusement de film d’horreur des années 70. J’ai essayé de rester plus que 10 minutes mais le retour sur le Malecón 2000 m’attirait plus.
Une soirée dans les rues de Guayaquil
Quand je voyage et que je suis seule, je ne prends jamais de grand risques côté bouffe. Ce soir, j’ai soupé avec du PFK hahaha. Ça devait ben faire 15 ans que j’en avais pas mangé, je suis pas une grande fan. Il est presque 18h00, le soleil commence à se coucher. Et tout ce dont je pense, c’est retourner voir les iguanes au parc. Sur facebook, les gens m’écrivent qu’ils s’enfuiraient en courant et moi, c’est le contraire, je veux y retourner !
Je continue un peu de marcher en regardant les amuseurs de rue. Y a de la danse, beaucoup de lumière, c’est très joli. En voulant retourner à mon auberge de jeunesse juste en face, je peux pas résister aux bâtiments historiques tout autour. Ils sont tous éclairés de bleu, de vert, c’est fou comment l’architecture est mise en valeur. Je continue donc un peu ma route et je parcours les ruelles, avant de retourner sur mes pas pour aller faire dodo.
»Quelques jours passent… Je poursuis mon voyage aux îles Galapagos… Puis je reviens à Guayaquil avant de repartir encore ailleurs… »
Pour lire les articles que j’ai écris sur les îles Galapagos, pour Les voyageuses du Québec, n’hésitez pas à cliquez ici :
Aux alentours de l’aéroport de Guayaquil
Je suis dans l’avion et je viens d’atterrir à Guayaquil, de retour de mon périple aux magnifiques Îles Galapagos et ouf, c’est chaud ici, presqu’étouffant! On a pas le vent des îles et de l’océan tout autour de nous. J’ai décidé de marcher de l’aéroport à mon hébergement. Virtuellement, ç’avait l’air pas si loin. Environ 20 minutes plus tard j’arrive. Et j’arrive seulement parce que les gars de construction du coin de la rue ont ben vu que je cherchais quelque chose. J’arrêtais pas de tourner en rond et avec mon sac à dos sur le dos, mettons que je passais pas inaperçu. Ça, et la cheville qui boite !
Une fois devant la porte grillagée (avec absolument rien qui l’identifie), j’ai ben vu que la porte était barrée. Mais y avait des jeunes de l’autre côté. J’ai donc demandé. Mais ils riaient. Et sérieux, j’avais vraiment l’impression qu’ils se foutaient de ma gueule. J’ai attendu un p’tit bout et finalement le responsable est arrivé. J’était pas contente. Je lui ai dit que son hébergement était pas facile à trouver. Pis que je n’avais pas aimé qu’on rit de moi. Moi pis ma paranoïa ! Sur le coup, il a essayé de m’expliquer que c’était des jeunes, que c’était pas contre moi. Mais plus tard dans la soirée, il est venu me dire qu’il avait un peu de misère avec eux lui aussi. Il était découragé ben raide car il avait dû les mettre à la porte un peu avant la nuit. Y a une fille qui vomissait partout, les jeunes foutaient le bordel, étaient bruyant, etc… Y paraît qu’ils étaient sur l’alcool depuis le matin!! Bref, j’étais pas folle…. C’est pas tous les quartiers de la ville de Guayaquil qui sont jolis.
Où peut-on dormir près de l’aéroport de Guayaquil ?
Je réserve rarement 2 fois au même endroit quand je voyage. J’aime bien essayer différentes places, ça vient satisfaire ma curiosité et mon envie de voir de quoi ça l’air chez les autres. Pour cette dernière nuit à Guayaquil avant ma destination finale, j’avais réservé une nuit à la Casa Mendieta by the Airport. À part mon arrivée un peu étrange, la chambre était très bien. Je devais la partager mais heureusement, j’ai eu toute la chambre à moi toute seule. Et la salle de bain était vraiment jolie, toute en marbre, une grande douche, etc, c’était parfait pour ma petite personne.
Guayaquil, un départ avant de me rendre à Montañita en Équateur
Je le répète, on est encore en pandémie de Covid. Je dois donc faire faire un test PCR avant mon embarquement pour Montréal. J’avais fait mes recherches avant mon arrivée en Équateur bien sûr et je me dirigeai donc vers le labo que j’avais trouvé. Ça s’est passé au laboratoire Interlab. Jai donc payé mon 42$, ils ont fouillé dans mon nez et maintenant j’attends les résultats. Pendant ce temps-là, j’ai un bus à prendre puisque je monte à Montañita, passer quelques jours voir les surfers et faire du yoga.
Voilà, un autre voyage de terminé. Quand j’ai repris le bus de Montañita pour retourner en ville, à Guayaquil, je me suis arrêté à la station de bus la plus près de l’aéroport. Comme ça, je n’avais qu’à être patiente puisque mon vol vers Montréal n’était qu’à quelques heures. De quoi avoir le temps d’écrire un peu et de repenser à tous les beaux moments que j’ai passé dans ce magnifique pays !
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